Je veux remercier le rapporteur pour avis, Maurice Leroy, qui a mené pour la deuxième année consécutive – c'est le choix que nous avons fait – un travail exigeant, difficile et approfondi sur cette grande question. Je veux lui dire notre reconnaissance pour son rapport juste, éclairant, et pour ses propositions nombreuses et pertinentes, toutes convergentes d'ailleurs, il est intéressant de le noter, avec les excellents rapports du rapporteur général de la commission des finances – dont je salue également le président – et du rapporteur d'information de la commission des affaires européennes.
L'examen du prélèvement européen est l'occasion, cette année, pour notre parlement, d'exprimer ses attentes et ses exigences sur le prochain cadre financier pluriannuel. Notre parlement souhaite en effet être un acteur de cette négociation cruciale pour l'avenir de l'Europe. Il faut rappeler cette évidence : le budget doit être non pas un simple exercice comptable, mais la marque et la mesure de l'ambition que nous avons pour l'Europe.
Nous soutenons les nouvelles priorités de l'Union européenne. La politique de réponse au défi migratoire et le contrôle des frontières bénéficieront d'une augmentation conséquente. C'est une bonne chose, cela va dans la bonne direction, mais il faudra que cela se traduise dans la réalité et sur le terrain, ce qui n'est pas encore le cas. De même, tout le monde le voit bien, il faut accélérer la définition et la mise en oeuvre d'une véritable politique européenne de l'asile et concevoir des instruments nouveaux pour la politique migratoire.