… mais nous devons veiller à notre gestion budgétaire, qui est actuellement en accordéon, avec des prélèvements qui montent et qui descendent au hasard de ces exécutions.
Nous devons donc transformer le budget pour aller vers davantage de subsidiarité, car il faut non pas dépenser plus au niveau européen, mais y dépenser ce que l'on ne dépense pas à l'échelle nationale. Il faut dépenser mieux, c'est-à-dire dépenser au niveau le plus efficace, tantôt européen, tantôt national ou régional.
Il faut davantage de flexibilité. Ce budget, avec toutes ses rubriques, est la négation des principes d'unité, d'universalité que l'on nous a appris à l'école.
Il faut également plus de démocratie, car il n'y a pas de budget sans un pouvoir pleinement démocratique, en matière de ressources comme de dépenses.