Nous avons un réel désaccord sur ce point, monsieur le rapporteur. Il n'est pas possible, alors qu'il y aura des conséquences économiques et sociales – même si l'on peut considérer qu'elles seront mineures –, de dire que nous cessons l'activité chez nous tout en soutenant l'industrie des hydrocarbures dans les autres pays du monde.
Ce serait incohérent : pouvons-nous être les champions du climat et de l'accord de Paris, et en même temps recommander nos entreprises pour l'exploitation de chantiers situés à l'étranger ? Si nous voulons être crédibles, nous ne pouvons persévérer dans ces pratiques, qui perdurent malheureusement depuis un certain nombre d'années.