L'article 35 prévoit de désindexer le montant de la contribution à l'audiovisuel public de l'inflation et de limiter les avances à l'audiovisuel public, au motif ainsi exposé que la « transformation de l'audiovisuel permettra de stabiliser l'an prochain le montant de la contribution à l'audiovisuel public pour la première fois depuis dix ans ».
En réalité, les équipes de Radio France et de France Télévisions sont mises sous pression depuis plusieurs années. Des chaînes d'utilité publique, comme France Ô et France 24 disparaîtront prochainement. Les journalistes sont contraints de faire plus ou autant avec beaucoup moins de moyens, et ils sont formés au montage, en vue d'assurer l'intérim des techniciens qui ne seront pas remplacés.
Le mépris que le Président de la République a affiché à l'égard de ces chaînes, parlant de « honte de la République », a donc des conséquences budgétaires, à un moment crucial, celui de la transformation de l'offre de la TNT vers une utilisation numérisée des contenus.