Intervention de Olivier Falorni

Séance en hémicycle du mardi 23 octobre 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Violences à l'école

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Libertés : oui, la première de nos libertés, c'est la sûreté. Je trouve particulièrement dramatique de devoir se battre pour que soit assurée la liberté d'enseigner dans la sécurité.

Territoires : oui, la République a abandonné certains de ses territoires, qu'ils soient ruraux ou urbains. En l'occurrence, elle les a abandonnés à la violence. En effet, il ne fallait surtout pas faire de vagues – lorsque j'étais enseignant, j'ai moi-même entendu cette consigne, comme de trop nombreux professeurs qui avaient été victimes d'insultes, de menaces, et parfois même de coups.

Monsieur le ministre, il faut mettre un terme à ces décennies de déni, à cette lâche habitude de minimiser pour essayer d'acheter la paix.

Le Rochelais que je suis sait une chose : à vouloir nier la vague, on s'expose au raz de marée ; face à la vague, il n'y a qu'une alternative : la fuite ou la digue. La République ne peut plus, ne doit plus reculer car les limites ont été franchies, les barrières ont été brisées. Il nous faut donc rebâtir ces digues qui s'appellent République.

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