qui bénéficient de conditions bien plus favorables car moins respectueuses du modèle social français auquel nous tenons tant !
Lors de nos récents débats sur la loi EGALIM, vous n'avez cessé de nous expliquer que l'avenir de notre agriculture reposait sur des produits rémunérateurs, de proximité et de qualité. Aussi, comment inciter à produire bio demain avec un surcoût salarial de 30 % minimum ?
Alors qu'en Alsace, les conseils départementaux viennent de prendre une initiative exemplaire en maintenant le RSA en complément de salaire pour la période des récoltes, j'espère, monsieur le Premier ministre, que vous n'allez pas revenir, à Paris, sur la décision pleine de sagesse de la commission des affaires sociales.
Alors que nous ne cessons d'être sollicités par des agences de placement de main d'oeuvre étrangère, nous voulons maintenir des vendanges traditionnelles, avec nos belles vendangeuses