La séquence budgétaire à l'Assemblée nationale est, tous les ans, l'occasion de rappeler et d'appliquer notre politique de transformation. C'est ce que feront cette semaine le Gouvernement et la majorité.
Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 assure, à l'instar de celui pour 2018, un équilibre pragmatique qui permet de préparer l'avenir de notre modèle de sécurité sociale. C'est en redonnant du pouvoir d'achat aux travailleurs et en poussant la compétitivité des entreprises que nous produirons les richesses de demain ; c'est en protégeant les plus vulnérables par une stratégie de lutte contre la pauvreté que nous ferons corps. La revalorisation des minima sociaux, le 100 % santé ou l'élargissement de la couverture maladie universelle complémentaire – CMU-C – vont dans ce sens.
Parce que notre modèle doit évoluer pour assurer la meilleure protection de nos concitoyens, un investissement sans précédent est consenti pour transformer notre système de santé ; l'ONDAM augmente de 2,5 %, ce qui permettra de financer notamment l'amélioration des soins, l'élargissement du périmètre des expérimentations et l'instauration d'un forfait pour le diabète et l'insuffisance rénale chronique. Toutes ces mesures dessinent l'État-providence du XXIe siècle.
C'est en concertation avec les acteurs publics et privés comme avec la société civile que ce budget a été construit. Plan pauvreté, plan santé, plan autisme, plan priorité prévention, plan grand âge et autonomie : tous ces outils ont été imaginés collectivement et sont concrètement inscrits dans ce PLFSS.
Pour ces raisons, le groupe La République en marche soutiendra ce budget juste, responsable et tourné vers l'avenir. Nous repousserons donc cette motion de rejet préalable.