Permettez-moi de citer Ambroise Croizat, ministre communiste du travail et de la sécurité sociale : « La sécurité sociale est la seule création de richesse sans capital. La seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais est directement investie pour le bien-être de nos citoyens. »
C'est dans cet état d'esprit qu'en commission des affaires sociales, avec mon collègue Pierre Dharréville, nous n'avons cessé de vous dire que ce sont des choix purement politiques. Nous examinons maintenant ce texte en séance, et j'ose espérer que ces choix politiques se traduiront par une prise de conscience de la réalité de ce que vivent les gens au quotidien, patients comme soignants.
J'en appelle sereinement, dans cet hémicycle où se fait le débat démocratique, à votre bonne conscience, mes chers collègues. La santé n'est pas l'affaire de tel ou tel parti. Elle n'est pas une marchandise. Elle est l'affaire de toutes et de tous. Nous aurons d'autres occasions de nous exprimer au cours de l'examen de ce projet de loi. En tout état de cause, c'est dans un esprit constructif mais déterminé que les députés membres du groupe GDR abordent l'examen de ce texte.