Bref, cette réforme a été bâtie avec les complémentaires santé et négociée pendant de longs mois avec les professionnels. Les complémentaires santé se sont engagées, avec nous, à maîtriser les cotisations et à rendre leurs contrats plus transparents et lisibles. J'entends bien que cet engagement soit tenu. Je m'y emploierai, sachant que le prochain comité de suivi aura lieu en décembre.
Je tiens à rappeler que c'est d'abord l'assurance maladie obligatoire qui assumera le coût de la réforme : 750 millions d'euros sur le milliard que nous rendons aux Français, soit les trois quarts du budget alloué à cette réforme. Nous avons prévu un accompagnement de la réforme sur trois ans, afin que les complémentaires santé puissent absorber le surcoût de 250 millions d'euros par l'augmentation naturelle de leurs primes – celle qu'elles pratiquent chaque année en se fondant sur l'augmentation des coûts de la santé. Tel est l'engagement qu'elles ont pris, et j'affirme qu'il sera tenu.