Si je suis, comme nombre de députés, mobilisé sur ce sujet ce soir, c'est que je considère qu'en 2018 nous n'avons pas réglé de manière définitive le problème du coût de la main-d'oeuvre en France.
Cela concerne des serristes à Rennes et dans sa périphérie. Mais cela concerne aussi des cultivateurs dans la baie du Mont-Saint-Michel, du côté normand comme du côté breton. Ces agriculteurs, cher Gilles Lurton, cultivent des poireaux, des salades, des oignons dans le Léon ou des échalotes, et ils nous interpellent. Ils ont besoin de main-d'oeuvre, et d'une main-d'oeuvre compétitive : là est notre sujet.
Au-delà de la question des travailleurs occasionnels, quelles mesures pouvez-vous prendre, monsieur le ministre de l'agriculture, pour encourager la mobilisation de main-d'oeuvre dans l'agriculture ? Je vous ai interrogé à ce sujet hier en commission, et j'attends toujours la réponse.