Troisièmement, et pour finir, je voudrais dire une chose à M. Vercamer, avec respect et amitié, une chose que personne ne dira si je ne la dis pas moi-même : il est vrai que Bercy, parfois, tend à se montrer économe. Je crois bien vous connaître, monsieur le député, et vous me connaissez bien : dire que je serais la proie de mon administration, avouez que c'est un peu surprenant ! J'assume toutes les décisions que je présente au nom du Gouvernement. Mais je tiens à dire que Bercy n'est pas le monstre froid que l'on prétend : que chacun ait cela en tête – je dis cela notamment à l'intention de M. Verchère, qui est intervenu sur ce point.
Le ministre des comptes publics travaille, par construction, en interministériel ; dans ce contexte, si Bercy n'est pas économe, qui le sera ? Manifestement pas ceux qui recommandent de mener une autre politique, quelle qu'elle soit. Je l'ai constaté à propos de la question très intéressante du dispositif TODE : les amendements à ce sujet, dont le coût se chiffre en centaines de millions d'euros, ne sont pas budgétisés sinon par des gages tous plus fantaisistes les uns que les autres – nous y reviendrons au cours des débats.