Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, n'allez pas suggérer au monde agricole que le dispositif TODE est un luxe. S'agissant de l'amendement no 1557 déposé conjointement par M. le rapporteur général de la commission des affaires sociales et par M. le rapporteur général de la commission des finances, à quelle marche arrière on est en train de se livrer dans cet hémicycle ! C'est un désaveu pour les deux rapporteurs généraux, et un mauvais signal.
J'ai à l'esprit nos agriculteurs du Jura. Pour eux, certaines années sont bonnes, d'autres mauvaises, mais, dans tous les cas, le coût de la main-d'oeuvre nuit à la compétitivité. L'agriculture française est en souffrance – vous le savez, monsieur le ministre. Elle subit les conséquences des aléas climatiques et des crises. Il faut donc impérativement adopter un dispositif permettant de l'accompagner et d'introduire une certaine souplesse en matière de rémunérations.