Cet amendement modifie en effet les objectifs de la politique énergétique nationale, en prévoyant non plus seulement une réduction de la production et de la consommation primaire d'énergies fossiles de 30 % d'ici à 2030, mais également de 100 % en 2040. Si cet amendement a le mérite d'insister sur l'importance de poursuivre nos efforts pour développer les énergies renouvelables et réduire de manière significative notre consommation d'énergies fossiles, il me semble, au vu des études prospectives, que la France ne sera pas en mesure de se passer d'hydrocarbures à l'horizon de 2040, tant en ce qui concerne la consommation des véhicules thermiques que dans d'autres secteurs. Avec cette loi, nous souhaitons, grâce à des actions concrètes, mettre progressivement un terme à cette consommation. Avis défavorable.