Nous débattons d'une mesure qui coûte 40 millions d'euros. Et le ministre de l'agriculture, comme le rapporteur général de la commission des affaires sociales, mettent la main sur le coeur pour nous expliquer – certes de façon quelque peu alambiquée, parce qu'ils ne sont pas en mesure de nous montrer les graphiques, ce qui n'est pourtant pas sorcier, et que les études d'impact sont nulles et non avenues – qu'ils font un énorme geste pour les agriculteurs.
Il y a un an presque jour pour jour, dans cet hémicycle, lors de l'examen du précédent PLFSS, la majorité a lâché, en l'espace de cinq secondes, 120 millions d'euros pour les détenteurs de stock-options des grandes entreprises.