L'année dernière nous avons presque quadruplé le plafond du cumul emploi-retraite. De plus, 20 % des médecins de soixante-cinq à soixante-dix ans cumulent emploi et retraite et ce taux est en progression.
Je répondrais plutôt favorablement à la demande du rapporteur général de remis d'un rapport au Parlement sur cette question. En effet, nous avons mis en place des incitations nombreuses et diverses, visant à favoriser des exercices regroupés ou des délégations de tâches via des protocoles de coopération, nous avons créé le statut d'infirmier de pratique avancée, nous avons autorisé les cabinets multiples dans tous les départements, ce qui permet aux médecins d'ouvrir un cabinet secondaire en zone sous-dotée, alors que c'était très difficile auparavant, nous avons créé des postes d'assistants partagés entre les hôpitaux de proximité et la médecine libérale dans les zones sous-dotées.
Nous préférons favoriser le développement de ce type de mesures plutôt que des dispositions incitatives purement fiscales, étant entendu que nous avons accompli un très gros effort l'année dernière. Ces amendements auraient en outre un impact budgétaire sur lequel nous devons évidemment réfléchir. J'y suis donc défavorable mais je vous proposerai qu'un rapport soit remis au Parlement, au travers de l'amendement no 598 portant article additionnel après l'article 10.