Vous n'êtes pas sans savoir, chers collègues, que nous avons adopté l'été dernier, le 1er août pour être précis, la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, laquelle dispose notamment que les entreprises auront trois ans pour se conformer à l'égalité salariale. Pour ce faire, un instrument commun de mesure sera mis en place. Les entreprises devront ensuite dédier une enveloppe au rattrapage salarial. Un contrôle sera effectué et des sanctions seront appliquées si cette obligation n'a pas été respectée au bout des trois ans prévus. Enfin, les salariés à temps partiel, qui sont à 80 % des femmes, disposeront des mêmes droits à la formation que les salariés à temps plein.
Nous sommes nombreux sur ces bancs à considérer que vous auriez mieux fait d'ajouter vos voix aux nôtres le 1er août dernier, plutôt que de présenter un énième amendement punitif – alors que, pour notre part, nous avons fait le choix de l'ambition.