Avant 2016, la situation n'était pas déséquilibrée. L'idée est donc de revenir à la situation antérieure, qui, plus équilibrée et plus juste, ne posait pas de problèmes. Et elle ne date pas d'il y a vingt ans.
Il me semble que vous ne mesurez pas l'impact des écoles de ski sur le tissu économique. Je le dis en tant que rapporteure spéciale de la mission « Tourisme », on est obligé, aujourd'hui, de refuser des cours. L'activité touristique en montagne se concentre de plus en plus sur deux ou trois semaines en février et sur une semaine à Noël : pendant ces périodes, nous devons être en mesure d'offrir aux clients les services qu'ils attendent.
J'aimerais vraiment que vous preniez conscience de ce phénomène, que vous semblez mal mesurer. Il existe, bien entendu, de nombreuses autres activités, mais celle dont nous parlons offre des emplois à nos jeunes et leur permet de s'installer en montagne. Elle est donc centrale.
Un rapport, c'est mieux que rien, certes ; mais, lorsque l'on en demande un, monsieur le ministre, vous nous répondez qu'il y en a plein qui servent à caler les armoires. Nous espérons donc que ce travail associera les parlementaires de la montagne, toutes sensibilités confondues. Comme l'a dit Mme Battistel, l'objectif n'est pas de créer une exonération, mais de trouver une solution juste.
Nous avons déposé beaucoup d'amendements pour vous alerter sur l'importance que revêt le sujet à nos yeux ; mais l'idée, je le répète, est de trouver une solution juste, comme le font ces amendements, qui prévoient une cotisation au premier euro proportionnelle au travail réellement accompli. Cela permettrait de cotiser à hauteur de ce qui est dû à la CIPAV.