La hausse de la CSG est, à nos yeux, l'une des mesures emblématiques prises par la majorité depuis qu'elle est au pouvoir. Elle a provoqué beaucoup de colère dans le pays, puisque les retraités, qu'elle a frappés dès l'an dernier, continuent de manifester et d'en demander l'abrogation, au profit d'une solution plus juste pour financer la sécurité sociale. Une solution qui, comme vient de le suggérer Alain Bruneel, laisse la cotisation financer cette grande institution, conformément à sa philosophie même.
Vous avez choisi de fiscaliser ce financement. Nous le contestons, comme nous contestons le coup porté au pouvoir d'achat de 8 millions de retraités.
Le retour en arrière que vous proposez aujourd'hui s'apparente à un aveu, mais il ne touchera que 300 000 retraités, ce qui est très insuffisant. Nous pensons que vous devez aller au bout de votre démarche en renonçant à cette très mauvaise mesure : c'est l'objet même du présent amendement.