Comme je l'ai dit depuis le début, vous vous payez de mots. Il y a, d'un côté, les discours et, de l'autre, les conséquences des actes que vous posez. Vous tournez en boucle. Je vous propose d'écouter un peu ce que vous dit la société et d'arrêter, par exemple, d'engager des concertations simplement pour faire joli, pour faire semblant.
Au fond, je trouve que vous avez une curieuse conception de la démocratie. À quoi sert-il que nous discutions ici, puisque vous nous expliquez que, de toute façon, tout a déjà été tranché par l'élection présidentielle ? Il est problématique qu'on en soit là, monsieur Le Gendre. Je crois que le débat peut éclairer, que les mouvements populaires qui surviennent dans la société peuvent faire bouger les choses, faire évoluer un certain nombre de textes.