La somme en jeu est de 4 milliards d'euros. Elle apporterait aux hôpitaux – au lieu de dormir dans les caisses – cette bouffée d'oxygène que nous avons tant réclamée sur ces bancs. Je rappelle que les économies réalisées en dix ans s'élèvent à 7 milliards d'euros. Il en est résulté la fermeture de 100 000 lits dans les hôpitaux, ce qui pose de véritables problèmes.
Pour résorber le déficit des hôpitaux, on recourt aujourd'hui à la variable comptable qui consiste à supprimer des postes et à ne pas les remplacer, ce que je désapprouve. La suppression de la taxe sur les salaires représente 4 milliards d'euros, soit 100 000 personnes que l'on pourrait embaucher dans les hôpitaux et les EHPAD.