Il s'agit d'un sujet important. Dans nos territoires, on le sait, les pharmacies commencent à connaître des difficultés. Certaines ferment. Pourtant, elles contribuent au maillage territorial.
Or les répartiteurs rencontrent eux aussi des difficultés. En 2017, pour la première fois, ils ont subi une perte d'exploitation de 23 millions d'euros. Pourtant, vous le savez bien, madame la ministre, ils assurent une véritable mission de service public, puisqu'ils livrent quotidiennement près de 21 600 officines. En cas de désertification médicale, ces postes avancés sont essentiels.
La situation est donc préoccupante. Si les difficultés persistent, c'est la fréquence des distributions de médicaments dans les zones peu denses du territoire qui sera remise en cause. Il est essentiel que ce service reste à coût égal, que la pharmacie se trouve dans une métropole ou en milieu rural.
Ce que nous vous proposons, à travers cet amendement, c'est une mesure d'urgence. Il s'agit de réduire la pression fiscale, en cohérence avec les politiques publiques qui sont menées, afin de garantir un égal accès au médicament à tout moment et sur tout le territoire national.