Intervention de Annie Vidal

Séance en hémicycle du vendredi 26 octobre 2018 à 9h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 — Article 27

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Vidal :

Quand on instaure dans un établissement une démarche qualité, le principe fondamental, c'est d'y associer tous les acteurs, du directeur à l'aide-soignant, ce qui me semble extrêmement structurant pour s'améliorer puisque l'on considère que les solutions les plus pragmatiques proviennent bien souvent des gens qui travaillent sur le terrain. Je prends par exemple les organisations de chariots d'urgence : c'est décidé le plus souvent en équipe, et on arrive ainsi à des solutions pratiques et sécurisées.

Ensuite, il a été beaucoup question des moyens. On l'a dit et je le redis : ils sont augmentés puisqu'ils passent de 60 à 300 millions. Ils vont forcément être distribués sur la base de projets et d'objectifs, ce qui présuppose un diagnostic pour savoir sur quel axe porter les efforts en matière de qualité.

Dernier point : la non-qualité pour les établissements a un coût et aussi un impact, parfois très négatif, sur les conditions de travail des soignants. Je pense ainsi au circuit des échantillons biologiques quand il n'est pas structuré et bordé par la démarche qualité : le patient qui doit sortir attend toujours son résultat ; l'infirmière téléphone plusieurs fois pour l'obtenir ; si par hasard on s'aperçoit que l'échantillon n'a pas été prélevé au bon moment, on envoie une aide-soignante chercher au laboratoire l'échantillon très rapidement… Tout cela, c'est de la non-qualité. C'est pourquoi il est extrêmement important d'organiser ce circuit.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.