Cet amendement est important, car, dans notre pays, malheureusement, les décisions et les crédits sont centralisés. Certains territoires connaissent une situation sanitaire catastrophique. L'Académie de médecine a poussé, l'année dernière, un cri d'alarme sur l'état sanitaire de ma région des Hauts-de-France. J'imagine que ce constat peut être dressé pour d'autres territoires post-industriels où la pollution est forte.
Aujourd'hui, les crédits du FIR ne sont pas affectés en fonction de la situation sanitaire, qui peut avoir connu une aggravation, mais du montant alloué l'année précédente. Tout le monde connaît cela : l'année dernière, on a donné 100 et cette année, on donne 101. Mais quand la situation est fortement dégradée, cette méthode aggrave les choses.
Mon amendement vise à s'assurer au moins que la répartition des crédits se fasse dans le but d'améliorer l'état sanitaire des régions où il est dégradé. Je demande une étude sur l'impact des crédits versés par le FIR dans chaque région. Nous aurions pu adresser une demande équivalente pour d'autres crédits, mais commençons par le FIR, ce ne sera déjà pas mal !