Cet amendement est assez technique, et j'aimerais préciser quelques points.
Une CPTS, c'est finalement une sorte de maison de santé virtuelle : on n'est pas sous le même toit, mais on se regroupe grâce à des logiciels communs. L'interopérabilité entre les professionnels de santé est un point crucial.
Les infirmières, et en tout cas les infirmières de pratique avancée, ont toute leur place dans ce dispositif. Mais elles n'exerceront pas forcément le rôle d'assistant médical. Celui-ci s'occupera en particulier de coordination, ce qui manque aujourd'hui à la profession médicale. En prenant en charge tout ce qui est périphérique, il va redonner du temps de soin au médecin, qui pourra ainsi traiter 20 % à 30 % de patients en plus. Dans les territoires désertifiés, c'est vraiment très important.