Monsieur Dharréville, il s'agit là, en effet, d'un sujet de préoccupation majeur du Gouvernement, en particulier de mon ministère. J'ai installé un observatoire de la qualité de vie au travail des professionnels de santé, présidé par le professeur Colombat, très investi sur les questions de qualité de vie au travail et de santé au travail des professionnels de santé. Il doit me remettre un rapport, dont les conclusions devraient pouvoir être partagées avec le grand public au premier semestre 2019.
Par ailleurs, le plan « ma santé 2022 », qui vise à renforcer les compétences managériales au sein des établissements de santé et à mieux reconnaître l'investissement des professionnels dans les missions transversales, notamment managériales, devrait également déboucher sur l'amélioration de la qualité de vie au travail des personnels.
Enfin, les facteurs qui agissent sur la qualité de vie au travail des personnels sont évidemment multiples et ne peuvent pas être réduits à l'effet direct du PLFSS.
Je le répète, il s'agit là d'un vrai sujet de préoccupation, auquel s'est consacré un groupe de travail entier sur les ressources humaines hospitalières dans le cadre de la réflexion préalable à la réforme « ma santé 2022 ».
Je suis donc défavorable à votre amendement, même si, quant au fond, je suis très attentive au problème qu'il soulève.