Intervention de Jean-Pierre Door

Séance en hémicycle du vendredi 26 octobre 2018 à 15h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2019 — Article 31

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

Vous avez évoqué, madame la ministre, la nécessité d'introduire de la souplesse dans des structures installées il y a quelques années, en particulier les sociétés interprofessionnelles de soins ambulatoires, SISA. J'étais rapporteur à l'époque, en 2011, et je trouvais alors la solution excellente ; mais le diable est dans les détails, et il apparaît aujourd'hui que les contraintes administratives sont trop lourdes.

À titre personnel, j'ai soutenu les initiateurs d'une SISA dans la ville dont j'étais le maire, une petite commune de 15 000 habitants. Le problème, c'est que, sur les onze professionnels de santé qui y exerçaient, il n'y avait qu'un seul généraliste – sinon, c'étaient un gynécologue, un dentiste, un podologue, une infirmière, etc. Nous n'avons donc pas pu obtenir de financement de la part de l'ARS puisqu'il était obligatoire, dans un premier temps, qu'il y ait trois généralistes, puis, après un assouplissement des règles, deux.

Il faut donc faire preuve de souplesse dans la mise en place des SISA, établissements qui concourent à résoudre le problème de la désertification médicale puisqu'il s'agit de regroupements professionnels pluridisciplinaires destinés à répondre à des objectifs thérapeutiques, par exemple la lutte contre le diabète, dès lors qu'on y trouve des médecins, un podologue et une infirmière. Madame la ministre, pour obtenir des résultats, il faut absolument demander aux ARS de faire preuve d'un peu plus de souplesse vis-à-vis des SISA.

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