L'ensemble des acteurs constate que les différences de catégories sociales renforcent les inégalités, notamment en matière d'accès à la santé et d'exposition aux risques. Dans ce contexte, il est d'autant plus important d'aller vers nos concitoyens qui vivent dans les conditions les plus précaires et les plus difficiles : il faut leur donner accès aux meilleures pratiques, à un meilleur environnement en matière de logement et à de bonnes informations, en particulier en ce qui concerne la pollution de l'air et les problématiques liées à l'environnement dans le cadre du travail. Il y a un besoin d'information, mais aussi de mobilisation de l'ensemble de la chaîne des acteurs publics, de l'État jusqu'aux collectivités territoriales, en associant bien sûr à cet effort des acteurs tels que l'assurance maladie et les assureurs complémentaires, notamment les mutuelles, afin qu'un certain nombre de bonnes pratiques puissent essaimer. Le premier élément est l'information : il faut que nos concitoyens soient éclairés et qu'ils puissent ainsi faire les meilleurs choix possibles. Pour celles et ceux qui n'ont pas toujours les moyens économiques de s'extraire de situations difficiles, il faut aussi réfléchir à des dispositifs de solidarité nationale permettant de les accompagner, de faire évoluer leur cadre de vie et de faire en sorte que la première des inégalités, celle qui concerne l'espérance de vie, se réduise. Il y a aujourd'hui 13 ans d'écart entre les différentes catégories socioprofessionnelles, ce qui nous semble difficilement acceptable. Je précise que la dimension environnementale joue un rôle significatif dans ce domaine.