Permettez-moi, pour alimenter la réflexion, de rappeler le cas déjà ancien de la livraison de blindés légers Sherpa à l'Égypte : 18 ont été livrés en 2012, 96 en 2013 et 77 en 2014. Ma question porte naturellement sur cette dernière année : ces blindés légers, qui sont adaptés aux rues étroites des villes égyptiennes, ont pu servir lors du massacre de la place Rabia el-Adaouïa. Étant donné ce massacre perpétré avec du matériel français, comment se fait-il que les livraisons se soient poursuivies l'année suivante ? Question sous-jacente : le contrôle interne de la situation – qui me semble être très bon – suffit-il en l'état ? Ne faut-il pas y ajouter un contrôle externe pour éviter de telles situations problématiques ?