Il y a dans ce projet de budget plusieurs bonnes choses. Mais je n'oublie pas que ce budget général est marqué par la hausse des dépenses, du déficit et de l'endettement. Des craintes pèsent sur l'avenir de la LPM, s'il devait y avoir une hausse des taux d'intérêt ou une baisse de la croissance. S'agissant de l'inflation, vous raisonnez en termes d'enveloppe fermée. Or, sur une période de sept ans, une inflation de 10 % ou 12 % est largement possible, soit autant d'érosion monétaire. Cette année, l'inflation se situera entre 1,7 % et 2,3 %, c'est-à-dire l'équivalent d'à peu près 700 millions sur 1,7 milliard d'euros d'augmentation de crédits budgétaires. C'est la hausse des carburants, éventuellement l'effet « glissement vieillesse technicité » (GVT) sur la masse salariale. Avez-vous intégré cette réflexion ? Votre ministère mesure-t-il aujourd'hui l'effet d'une augmentation du coût des facteurs ?