La politique volontariste du Gouvernement en faveur des soldats d'Algérie, qu'ils soient militaires en poste de 1962 à 1964 ou harkis, est à saluer. Ce sont des mesures fortes que nous attendons depuis longtemps et qui n'avaient pas été prises par les gouvernements précédents.
Ma question concerne les anciens combattants et m'a été inspirée par un jeune ancien combattant d'opérations extérieures. Qu'un monument soit mis en chantier pour honorer nos soldats en OPEX est appréciable. Mais, qu'ils soient encore en service après leur retour d'OPEX ou qu'ils aient demandé une carte d'ancien combattant, nos soldats demeurent souvent des êtres potentiellement fragiles d'un point de vue psychologique.
En effet, hormis les quelques jours de décompression, qui sont parfois prévus pour les soldats – par exemple au retour d'Afghanistan –, nous pouvons nous interroger sur leurs besoins en matière de suivi psychologique à long terme. Disposons-nous de bilans de suivi des soldats après leur retour d'OPEX ? Un dispositif à long terme est-il envisagé en matière d'accompagnement psychologique de nos soldats, qu'ils soient encore en service ou qu'ils aient obtenu leur carte d'ancien combattant ?