La semaine dernière, j'ai rencontré Kamel Jendoubi, président du groupe d'experts de l'organisation des Nations unies sur les violations des droits de l'homme au Yémen. Confirmant ce que tout le monde savait, le rapport que vient de rendre ce groupe caractérise effectivement comme des violations des droits de l'homme les agissements en cours dans ce pays. Vous connaissez comme moi, Madame, la teneur de l'article 7 du traité sur le commerce des armes, qui interdit toute vente d'armes lorsqu'existe ne serait-ce que la suspicion qu'elles puissent servir à des violations des droits de l'homme ou à des crimes contre l'humanité. Devons-nous augmenter le budget de la DGRIS pour que vos services puissent relier ces deux faits, de manière que cessent les ventes d'armes françaises aux Émirats arabes unis et à l'Arabie Saoudite ?