Cher collègue, je comprends tout à fait votre préoccupation. En tant que rapporteur, il m'a été donné l'opportunité de me rendre sur nombre de hauts lieux de la mémoire nationale, mais aussi d'aller à la rencontre des équipes dirigeantes des musées administrés par le ministère des Armées. À chaque fois, j'ai pu mesurer l'intérêt de la jeunesse pour la mémoire, celui-ci devant être stimulé pour perdurer. Aussi, chacun peut comprendre votre proposition.
Toutefois, je vous proposerai dans l'immédiat de le retirer, afin de tenir de nouveau ce débat en séance publique, en présence de la secrétaire d'État. Je ne voudrais pas que la diminution des crédits prévus pour l'administration de la dette viagère contraigne le versement de la retraite du combattant ou des pensions militaires d'invalidité. Dès lors, nous aurions le temps d'en débattre avec la secrétaire d'État. Je propose donc le retrait, à défaut j'émettrai un avis défavorable.