Je vous remercie de vos interventions. Concernant l'annonce de la hausse de 3,1 % du budget, je rappelle que nous ne votons pas un budget mais une autorisation de dépenses, et que le ministère s'est fixé cette année une réserve de précaution pour régulation budgétaire de 3 %. Avant de crier victoire, il s'agira donc d'apprécier à la fin de l'année 2019 l'augmentation réellement constatée du budget.
Ensuite, on m'a demandé quels nouveaux métiers et quelles nouvelles compétences pouvaient susciter des blocages : j'ai déjà cité l'informatique, le numérique, le big data et l'économie prospective. On pourrait ajouter également la médecine de prévention. Cependant, le problème est surtout que les compétences dont nous avons besoin – qui sont des compétences classiques de l'État – sont elles-mêmes mises en danger. Certaines collectivités territoriales ayant hérité de la gestion de ponts, d'ouvrages d'art et de digues, je crains que l'État n'intervienne plus à titre préventif mais seulement à titre curatif dans certaines situations. S'agissant des inondations, lorsque les communes, qui se sont vues restreindre leurs moyens, n'ont plus la possibilité d'entretenir les chenaux d'écoulement ou les digues, cela pose des problèmes.