Madame Vidal, vous soulevez la question des maladies neuro-cardiovasculaires et des défibrillateurs. Il revient à votre commission d'apprécier s'il peut être pertinent que la Cour des comptes prolonge le travail qu'elle a engagé sur ces sujets. Peut-être la question peut-elle aussi être posée au Gouvernement.
Si nous constatons des progrès dans la maîtrise et la réduction du déficit, nous précisons néanmoins que l'amélioration de la situation économique tient une grande part dans l'amélioration des comptes de la sécurité sociale. La part de déficit structurel reste importante dans ces comptes, à hauteur de 3 à 4 milliards d'euros en 2017. Par conséquent, il nous paraît nécessaire que soient menées des réformes de structure, afin que l'équilibre des comptes de la sécurité sociale soit durable.
La part respective de la ville et de l'hôpital est un sujet majeur. Le bon fonctionnement de notre système de santé passe par une complémentarité efficace entre la médecine de ville et l'hôpital.