Monsieur le Premier président, vous estimez que le levier de la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) est susceptible de faire vivre le dossier médical partagé. Cette idée mérite d'être développée. En effet, seul un DMP vivant et effectivement utilisé permettra aux professionnels de santé d'assurer un suivi régulier des pathologies.
Vous avez par ailleurs souligné, monsieur le président, que les soins ambulatoires permettaient certes des économies, mais aussi, et surtout, des soins de meilleure qualité pour les patients. À cet égard, j'aimerais obtenir une précision : comment est calculé le taux de réhospitalisation ? Dans la pratique quotidienne, il s'avère en effet que certains patients souffrent d'une carence d'accompagnement lors de leur retour à domicile. Ils ont alors une plus forte probabilité de se retourner vers leur médecin traitant, voire vers les urgences. Ceci est-il comptabilisé comme une réhospitalisation faisant suite à des soins ambulatoires ?