Non, je le maintiens car il s'agit d'un enjeu de santé publique. Nous proposons une expérimentation dans deux régions, je le répète, non pas d'une obligation vaccinale mais d'une proposition systématique à tous les garçons et les filles avant la puberté. Si, au cours de cette période expérimentale, la Haute autorité de santé confirme – ce qui est très vraisemblable puisque l'efficacité de la vaccination a été démontrée dans une dizaine de pays – la pertinence d'une telle mesure, celle-ci pourrait alors être étendue très rapidement à l'ensemble du territoire.
Rien n'empêche, pour accélérer le processus, de commencer déjà dans deux régions et ainsi de montrer la faisabilité du dispositif.