Cet article permet le repérage précoce de l'autisme par les médecins généralistes ou les pédiatres avant l'âge de trois ans ainsi que l'instauration d'un parcours de soins pour les enfants repérés. Nous l'accueillons très favorablement.
Selon l'INSERM, l'autisme touche 1 % de la population, soit environ 100 000 jeunes de moins de vingt ans et 600 000 adultes. Certains cas d'autisme sont très handicapants et plongent dans l'errance diagnostique de nombreuses familles.
L'instauration d'un repérage précoce des troubles du spectre autistique et d'un véritable dépistage est donc la première pierre d'un plan pour l'autisme. Cet article contribue également à la prise en charge de l'autisme en prévoyant d'accompagner les enfants dès le premier constat des difficultés de neuro-développement afin qu'ils n'accumulent pas de retard de développement et puissent mener une vie épanouissante. Le parcours serait remboursé intégralement par l'assurance maladie, ce qui est également une très bonne chose. Les enjeux sont considérables.
Le diagnostic précoce avait déjà été instauré lors du précédent plan autisme, mais il s'est avéré un « échec total » sur le terrain, pour reprendre les mots de la présidente d'Autisme France.
Lors de l'annonce du quatrième plan autisme, dénommé stratégie nationale pour l'autisme, en début d'année, les familles d'autistes dénonçaient un « matraquage de communication », jugeant que la montagne avait accouché d'une souris. Nous espérons vivement que cet article encourageant donnera une impulsion en faveur d'une véritable politique de l'autisme, avec des moyens à la hauteur.