Non seulement la politique culturelle n'est pas sacrifiée, ou délaissée, mais elle est confortée par ce budget, qui constitue l'un des piliers de la politique du Gouvernement dans la lutte contre l'assignation à résidence et pour la capacité à s'émanciper. La pauvreté économique s'accompagne souvent d'une pauvreté culturelle et souvent géographique. Vous l'avez dit, monsieur le ministre, les jeunes sont notre priorité et plus aucun jeune ne doit être tenu éloigné de la culture. Ce sera possible demain notamment grâce au Pass Culture et à l'expérimentation qui sera mise en place.
Nous savons également combien est profonde la fracture culturelle territoriale : en Île-de-France, le ministère dépense dix fois plus qu'en région, soit 139 euros par habitant par an contre quinze euros par habitant ailleurs. Même si Paris est un pôle culturel essentiel au rayonnement international de la France, un rééquilibrage semble nécessaire. Pouvez-vous préciser comment les moyens de la culture seront orientés vers un accès à la culture de proximité sur les territoires ?