En supprimant le fléchage de la TOCE et en diminuant les crédits apportés par l'État à ses entreprises publiques, le projet de loi de finances pour 2019 fragilise les budgets de France Télévisions et Radio France.
Ces choix laissent penser que la future réforme de l'audiovisuel public sera menée dans l'austérité, sans considération ni des personnes, qui travaillent souvent dans la précarité, et ni de la qualité du service rendu. Nous pensons qu'elle va nuire à la diversité des programmes, à la qualité de l'information et à l'ingéniosité créative que le service public audiovisuel développe avec savoir-faire... Mais de moins en moins de moyens.