Le programme 348, monsieur Mattei, prend déjà en considération les notions de mieux-être au travail, de coworking, etc. J'invite d'ailleurs chacun, s'il le peut, à aller voir ce qu'il en est de la rénovation des cités administratives ; c'est très intéressant, ce sont des projets qui changeront vraiment la vie des agents publics.
Les lauréats du FTAP pourront bien sûr, éventuellement, participer à la rénovation des cités administratives, mais 1 milliard d'euros est déjà alloué au programme 348, qui ne se limite pas aux questions foncières ou énergétiques, mais tient également compte des préoccupations que vous exprimez, lesquelles relèvent plus des sciences humaines.
Madame Magnier, je suis d'accord avec vous. La difficulté est que la proposition que je fais se situe dans un entre-deux. Pourquoi ne pas faire du profit avec les start-up d'État, effectivement ? Simplement, je ne veux pas en faire une religion, car cela pourrait conduire à ne pas investir dans certains projets. Aujourd'hui, le FTAP finance des projets, il ne réalise pas d'opérations de haut de bilan dans des start-up d'État. Ma proposition est précisément de faire de tels investissements. La seule règle est que la finalité de ces start-up doit être la transformation publique – par exemple, dématérialiser tel nombre de documents dans une administration. Ensuite, nous verrons si la start-up arrive à s'imposer sur le marché de la dématérialisation ; l'État pourra alors se désengager, engranger une plus-value, et ce sera parfait. Cependant, dans d'autres cas, la start-up n'y parviendra pas, tout en ayant réussi à réaliser le projet initial. Je ne veux pas que le souci de performance financière soit aussi primordial qu'il l'est naturellement dans le cadre de l'action de Bpifrance. Bien sûr, si cette performance est au rendez-vous, tant mieux.