Intervention de Didier Guillaume

Réunion du mardi 23 octobre 2018 à 17h15
Commission des affaires économiques

Didier Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation :

Mais il m'était impossible de voter pour, étant donné tout ce qui avait disparu dans le titre II : le bio, le plastique, etc. On ne m'a pas demandé de me prononcer sur le texte de l'Assemblée nationale, que j'aurais voté, mais sur celui du Sénat, et je me suis abstenu.

Sur la sécheresse, évoquée par M. Di Filippo, mais aussi M. Potier et Mme Bessot Ballot, beaucoup de choses ont déjà été faites, notamment l'exonération de la taxe sur le foncier non bâti. Le Fonds national de gestion des risques en agriculture se réunira au début du mois de décembre et fin janvier. Nous allons engager des moyens pour lutter contre les effets de la sécheresse. Nous avons demandé à tous les préfets de nous faire remonter la situation, département par département, territoire par territoire : dans certains endroits, il reste encore un peu de fourrages, dans d'autres il n'y en a plus du tout. Le Gouvernement sera au rendez-vous. Il a pris la pleine mesure de la sécheresse. Je serai vendredi dans l'Est de la France pour constater par moi-même la situation.

Madame Bonnivard, s'agissant du maintien du TODE, la proposition faite par le groupe La République en Marche, par la voie d'un sous-amendement à un amendement du Gouvernement, n'est évidemment pas de revenir au statu quo ante et aux 144 millions d'euros. Ce n'est pas du tout la volonté du Gouvernement. Avec la baisse des charges, des exploitations agricoles gagnent de l'argent, voire beaucoup d'argent. Nous avons donc limité la perte ; à l'issue de la période transitoire, certes un peu difficile, tout rentrera dans l'ordre.

Une baisse de la PAC ne se ferait pas sentir que sur l'agriculture de montagne et les zones relevant de l'ICHN. Nous aurions assurément un problème si la PAC diminuait trop fortement. Je vais rencontrer les présidents de commission et les présidents des deux assemblées à ce sujet. La France doit aller unie à Bruxelles.

Je connais assez bien le sujet des attaques de loups et n'ai pas changé de position depuis que je suis ministre : entre l'éleveur et le prédateur, je choisis l'éleveur.

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