Sans éleveurs, c'en est fini de l'histoire de notre pays. Sans éleveurs, ce seront des friches partout. Sans éleveurs, il n'y a plus de paysages, plus de tourisme. Un énième plan loup a été mis en place : nous allons de l'avant. Nous savons qu'il faudra réfléchir à une nouvelle façon d'appréhender la question. J'ai l'intention d'intervenir à l'échelle européenne, même si la probabilité de succès est assez minime – je vous l'accorde –, voire très minime. La population de loups n'est plus une espèce en voie de disparition : il y en a maintenant cinq ou six cents.