Monsieur le ministre, je suis heureux de vous entendre ce soir. Vous avez déjà répondu à plusieurs de mes questions. Vous avez commencé votre propos en parlant du niveau de revenus inacceptable des agriculteurs. Effectivement, il n'y aura pas d'agriculture sans paysans. Mais, heureusement, il y a des paysans qui gagnent leur vie, qui gagnent de l'argent. Regardons d'abord ce qui marche ! Par ailleurs, si la loi EGALIM apporte des outils, il y a une loi dont nous ne parlons pas et que nous n'avons jamais votée : celle de l'offre et de la demande. C'est elle qui fait les prix. Cela supposera de travailler à des outils de régulation aux niveaux national et européen.
Comme vous l'avez dit, il faut également travailler sur le volet formation pour assurer le renouvellement des exploitations et préparer les agriculteurs de demain.
Quand on évoque les filières, on parle beaucoup de l'aval. Comment traite-t-on la question de leur amont ?
Enfin, concernant le Grand plan d'investissements et les indicateurs de compétitivité de l'agriculture, il ne faut pas s'arrêter au seul indicateur financier, mais également prendre en compte les indicateurs sociaux, écologiques et sanitaires.