Monsieur le ministre, vous nous avez proposé d'autres pistes de financement, à mon tour d'en suggérer une : la chasse aux comportements déviants. De plus en plus d'agriculteurs d'outre-Quiévrain viennent en France, dans le Nord ou dans l'Aisne, cultiver des terres, qu'ils louent ou sous-louent à des céréaliers en grande difficulté, pour y produire des pommes de terre en utilisant parfois des plants et des techniques interdits en France, qui risquent de contaminer nos sols et de provoquer des jachères noires. Je vous propose de vous emparer de ce sujet, ce qui permettrait d'apporter une réponse aux exploitants mais également de trouver un levier de recettes.