Nous découvrons l'amendement à l'instant et c'est une grosse surprise, tant sur le montant, qui n'est pas ridicule, même s'il faut relativiser au vu des budgets que nous traitons aujourd'hui, que sur la forme. Qui décidera de l'affectation des fonds ? Nous avons en agriculture une tradition : l'impôt est redistribué et les organismes de développement gérés par l'État en lien avec la profession, les instituts. Ce fonds vient-il alimenter la marche courante des fonds de formation et de développement tel que nous les connaissons, ou bien est-ce un fonds spécifique géré par des opérateurs privés ? Vous voyez bien, dans le second cas, le danger de privatiser le développement agricole.