L'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique, dite Agence bio, s'est vue dotée de moyens conséquents. C'est un effort sans précédent qui correspond à une évolution du marché, une attente de la société, des conversions des paysans. Toutefois, elle nous a fait savoir qu'elle risquait de manquer de moyens humains. C'est ce qui s'est déjà produit, par exemple, avec l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) qui n'a pas été assez rapide sur le biocontrôle et d'autres sujets, comme la phytopharmacie, faute de disposer de suffisamment de moyens humains. Il ne suffit pas de décréter une politique, il faut y mettre des moyens. Avec 3 ETP supplémentaires, l'Agence bio nous dit qu'elle pourrait mieux accompagner les dossiers techniques et de reconversion. Ce n'est pas beaucoup d'argent et c'est quelque chose qui pourrait avoir un effet de levier dans la mise en oeuvre des crédits que vous allez voter.