… et c'est ce qui nous a permis d'avancer sur plusieurs points, que j'aborderai prochainement en détail.
Pour ce qui est des mesures que nous allons prendre, je souligne d'abord que nous ne sommes pas restés sans rien dire depuis que cet événements s'est produit, mais aussi que, contrairement à ce que vous dites, nous n'avons pas sur-réagi. Nous avons dit plusieurs choses et sommes, avec le ministre de l'intérieur et la ministre de la justice, pleinement en accord. Nous le faisons toutefois avec méthode, distinguant ce qui se passe dans la classe, dans l'établissement et aux abords de l'établissement.
Pour ce qui se passe dans la classe, nous sommes très clairs depuis le début, et ce que nous avons fait à Créteil en est l'illustration. Ce qui compte, c'est de restaurer l'autorité du professeur. La première des mesures, la plus importante, celle qui sous-tend le mouvement #pasdevague – j'ai clairement répondu sur ce point et j'en parlerai demain à tous les recteurs de France pour qu'elle s'applique dès lundi prochain – est que tout fait doit être signalé et que le fait signalé doit être suivi d'une sanction proportionnée. Ainsi, nous rétablissons l'autorité du professeur et la parole de l'adulte, du professeur, est considérée comme la parole qui compte.