Je reviendrai plus en détail sur les contrats aidés tout à l'heure mais, pour répondre plus précisément à votre question, madame Bello, je voudrais vous dire que c'est déjà ce que nous avons fait : je reviens de La Réunion, où les contrats aidés, notamment ceux qui relèvent de la LAV – lutte antivectorielle – , sont pris en charge par l'État non seulement à hauteur de 60 % dans le cadre habituel, mais également avec un complément santé allant jusqu'à 100 %. Ainsi, quand on le souhaite, on peut faire de l'exceptionnel : c'est ce que nous faisons, de surcroît avec un financement de l'administration de la santé.
Nous avons discuté de cette épidémie : j'ai souhaité féliciter tous ceux qui se sont engagés depuis plus d'un an. Cela représente des centaines de personnes : l'équipe LAV mais aussi la Croix-Rouge, le SDIS et le RSMA – le service départemental d'incendie et de secours et le régiment du service militaire adapté – , qui sont sur le terrain en permanence et luttent, aux côtés des collectivités, pour réduire ou limiter cette épidémie. Vous le savez, on est passé de 400 cas à sept ou huit par an. Malheureusement on n'a pas réussi à endiguer complètement ce fléau et un nouveau pic est à craindre l'année prochaine. Il faut se mobiliser dès maintenant, et nous continuerons à le faire avec les contrats aidés en maintenant l'exception en faveur de la lutte contre la dengue.