La parole est à Mme Maud Petit, pour une question du groupe du Mouvement démocrate et apparentés.
Cette année, les crédits de la mission « Outre-mer » sont particulièrement attendus puisqu'ils reflètent les échanges des assises de l'outre-mer. Revenant tout juste de Mayotte, où je participais à une mission parlementaire, je ne peux que souligner combien il importe d'adopter des mesures à la hauteur des enjeux et des spécificités de chaque territoire. Il est primordial que les politiques publiques permettent le développement de chacun d'entre eux. À cet égard, nous pouvons nous satisfaire du travail qui nous est présenté ici.
À travers le programme 138, l'un des objectifs des crédits de la mission est l'emploi, ce qui passe par l'amélioration de la qualification professionnelle des ultramarins, notamment des jeunes. Ma question porte sur la mobilité « inter-DOM » des jeunes ultramarins dans leur parcours professionnel. En prenant l'exemple du SMA, le service militaire adapté, dispositif d'insertion performant, le programme 138 entend apporter une aide constructive en encourageant une diversification de l'offre de formation pour les jeunes, par le biais de l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité, l'ADOM, qui permettrait aux jeunes de séjourner dans l'Hexagone afin « d'améliorer leur employabilité ».
Ces mêmes incitations à la mobilité peuvent-elles aussi s'appliquer pour des échanges « inter-DOM » concernant la formation professionnelle ? Il serait en effet tout aussi intéressant que les échanges entre les territoires ultramarins soient encouragés pour dynamiser le marché de l'emploi et pourquoi pas, à terme, favoriser la création d'entreprises ultramarines.