Vous évoquez une vraie problématique pour nos économies insulaires – Guyane mise à part – , celle du déplacement. Vous avez cité La Réunion mais la Guadeloupe est confrontée aux mêmes difficultés : il faut une heure pour rejoindre Pointe-à-Pitre depuis Basse-Terre ; si l'on ne fait rien, dans dix ans, il faudra quatre heures.
Le coeur de la question, ce sont les infrastructures de transport collectif. Gageons que nous pourrons renforcer ces infrastructures partout en outre-mer, grâce à ce fonds exceptionnel d'investissement qui a été musclé.
La commission ne s'est pas prononcée sur cet amendement mais, à titre personnel, j'émets un avis défavorable.